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Libération

Il reste un otage français dans le monde

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Serge Lazarevic, 50 ans, avait été enlevé au Mali le 24 novembre 2011 en compagnie de Philippe Verdon, retrouvé mort en juillet 2013.
Philippe Verdon et Serge Lazarevic. (AFP)
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publié le 22 avril 2014 à 22h33

Après l’annonce mardi de la mort de Gilberto Rodrigues Leal, enlevé en novembre 2012 au Mali, et la libération samedi dernier de quatre journalistes en Syrie, il ne reste plus qu’un otage français détenu dans le monde.

Serge Lazarevic, 50 ans, a été enlevé également au Mali le 24 novembre 2011 en compagnie de Philippe Verdon, qui lui a été retrouvé mort d’une balle dans la tête en juillet 2013. Décrit comme un colosse de 1,98 mètre et 120 kilos au moment de son enlèvement, Serge Lazarevic accompagnait Philippe Verdon en voyage d’affaires lorsqu’ils ont tous deux été saisis par un groupe d’hommes armés dans un petit hôtel où ils étaient descendus à Hombori (nord), selon ses proches. L’enlèvement avait été revendiqué par Al-Qaeda au maghreb islamique (Aqmi), et Serge Lazarevic serait aujourd’hui détenu par le même chef rebelle qui a fait assassiner deux journalistes français de RFI en novembre. Selon Pascal Lupart, président du comité de soutien à Philippe Verdon et Serge Lazarevic, les deux hommes prospectaient les environs en vue d’y construire une cimenterie.

Après leur enlèvement, Aqmi avait présenté les deux otages comme des agents du renseignement français, tandis que différents organes de presse faisaient allusion à un passé d’aventurier africain de Verdon dont les affaires l’avaient notamment mené au Soudan et à Madagascar. Serge Lazarevic, qui a la double nationalité française et serbe, avait un moment dirigé une entreprise de sécurité à Paris avant de travailler en tan