Un condamné à mort a succombé au terme d’une quarantaine de minutes d’agonie, mardi soir en Oklahoma, après l’expérimentation d’une nouvelle procédure d’injection, provoquant le report immédiat d’une seconde exécution prévue juste après.
Quelques minutes après le début de l'injection du cocktail létal – qui n'avait jamais été testé – le directeur des prisons de cet Etat du sud, Robert Patton, a ordonné l'arrêt de l'exécution de Clayton Lockett, qui a cependant été déclaré décédé une quarantaine de minutes plus tard d'une «crise cardiaque foudroyante», a indiqué à l'AFP Jerry Massie, porte-parole des prisons. Il avait constaté un «échec de l'intraveineuse» posée sur le détenu et conclu que les «médicaments n'entraient pas dans le système» veineux.
Mais Clayton Locket est mort d'une «crise cardiaque foudroyante» à 19h06 (mercredi 1h23 en France), soit 43 minutes après le début de l'injection et alors que les trois médicaments prévus par la procédure avaient été injectés, a ajouté le porte-parole. Quelques minutes après l'injection, le prisonnier a sombré dans un état de souffrance, très agité, le corps tremblant, soulevant les épaules de la table d'exécution et prononçant des grognements et des mots incompréhensibles, selon la presse locale, partiellement confirmée par Jerry Massie. Le directeur a immédiatement décrété le report de 14 jours de l'exécution du deuxième condamné, Charles Warner, qui était prévue à 20 heures locales, a-t-il précis