Au moins 100 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans le double attentat à la voiture piégée perpétré mardi dans un quartier pro-régime à Homs, en Syrie, et qui a été revendiqué par des jihadistes, a indiqué mercredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (l'OSDH). Il s'agit de l'attaque du genre la plus meurtrière à Homs (centre) depuis le début du conflit il y a trois ans, une escalade qui intervient à un mois de la présidentielle organisée par le régime.
La double attaque, revendiquée par la branche officielle d’Al-Qaeda en Syrie, le Front al-Nosra, intervient également au moment où l’armée tente de reprendre les derniers bastions rebelles de la troisième ville du pays.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui faisait état de 51 morts mardi a revu son bilan à la hausse. Près de 80 des victimes seraient des civils. Il y aurait également des dizaines de blessés dans ce double attentat dans le quartier à majorité alaouite (communauté à laquelle appartient le président Bachar al-Assad) d’Al-Abbassiya. Mardi soir, cette ONG avait parlé de 51 morts et plus de 70 blessés.
«Dieu a permis aux jihadistes du Front al-Nosra à Homs de mener un exploit malgré les mesures draconiennes de sécurité», a indiqué le Front dans un communiqué. Le groupe a expliqué avoir fait exploser une première voiture «pour faire le maximum de morts parmi les chabbiha [miliciens pro-régime, ndlr]» à Al-Abbassiya. Une seconde voiture