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Libération
Merci de l'avoir posée

Et à l'étranger, on fait le pont ?

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Pendant que certains pays suppriment les jours fériés, d'autres les déplacent pour raccourcir les ponts.
Des touristes se rassemblent sous le pont de Brooklyn à New York pour prendre quelques photos, le 4 août 2008. (Photo Chris Hondros. AFP)
publié le 1er mai 2014 à 8h31

1er Mai, 8 Mai, ascension, la France connaît trois ponts en un mois. Et les travailleurs français ne sont pas les seuls au monde à connaître plus ou moins régulièrement ces week-end à rallonge liés à des jours fériés. Mais alors que plusieurs pays, comme la Belgique ou la Russie, en bénéficient et en profitent pour développer le tourisme, d’autres cherchent le moyen de réduire leur nombre, quitte à déplacer les jours fériés, voire de les supprimer. Souvent pour des raisons économiques.

Qui supprime des jours fériés ?

Retirer des jours fériés du calendrier, ça fait du bruit. On se souvient quand, en France, on a annoncé le remplacement du lundi de Pentecôte par une «journée de solidarité». Au Portugal, ce ne sont pas un mais deux jours fériés que le gouvernement a supprimé en 2012. Pendant cinq ans - le temps de résoudre la crise, les Portugais célébreront la fête-Dieu et la Toussaint au travail. Mais le Royaume-Uni est bien plus sévère encore lorsqu'il s'agit de jours fériés et de ponts. Les employeurs ont le droit de les intégrer dans le calendrier dans le total des congés autorisés chaque année (vingt-huit jours). Autant dire que les Anglais n'ont pas connu de pont depuis quelques années.

Qui raccourcit les ponts ?

En Espagne, l’«aqueduc» de la fête de la Constitution (6 décembre) pourrait bientôt ne plus exister. Situés en tête du classement européen avec quatorze jours fériés par an, les Espagnols ont c