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Le Texas reporte une exécution

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La chambre d'exécution du pénitencier de Huntsville, au Texas, en septembre 2010. (Photo handout. Reuters)
par AFP
publié le 13 mai 2014 à 23h59
(mis à jour le 14 mai 2014 à 0h22)

Une cour d’appel du sud des Etats-Unis a ordonné mardi après-midi le report d’une exécution prévue deux heures plus tard au Texas, qui devait être la première depuis la longue agonie d’un condamné à mort en Oklahoma, fin avril.

L'exécution de Robert James Campbell, dont l'injection létale était programmée à 23H00 GMT, est «suspendue», le temps de se prononcer sur le handicap mental dont il souffrirait et qui empêcherait de le condamner à la peine capitale en vertu de la Constitution, écrivent les trois juges d'appel dans leur arrêt. «Il est regrettable que nous ayons à revoir des preuves de handicap intellectuel à la dernière minute, juste avant l'exécution prévue de M. Campbell», arguent-ils. Mais il semble que «ce ne soit ni la faute de Campbell, ni celle de ses avocats».

Le Texas «n'a jamais révélé qu'il avait en sa possession les résultats de trois tests d'intelligence montrant que Campbell était intellectuellement déficient».

En conséquence, «Campbell et ses avocats n'ont pas eu la possibilité de prouver qu'il ne peut être condamné à la peine capitale», ont-ils conclu en décrétant ce sursis sine die. «Etant donné le propre rôle de l'Etat dans les circonstances regrettables qui ont conduit à cette décision aujourd'hui, il est temps que le Texas renonce à son obstination à vouloir exécuter Campbell et résolve cette affaire en réduisant sa peine à la réclusion à perpétuité», a réagi son avocat Robert Owen. Deux appels étaient encor