Le nouveau régime militaire thaïlandais a menacé vendredi de bloquer les réseaux sociaux en cas de contenu «incitant à la violence», ou critiquant les nouveaux dirigeants arrivés au pouvoir grâce au coup d'Etat de la veille.
«Si nous considérons qu'ils violent (ces règles), nous suspendrons le service immédiatement et convoqueront les coupables pour les poursuivre», a déclaré un porte-parole de l'armée dans une intervention télévisée dans la nuit de jeudi à vendredi.
De son côté, François Hollande a condamné jeudi la prise de pouvoir par l'armée en Thaïlande et appelé à «un retour immédiat à l'ordre constitutionnel et à l'organisation d'un processus électoral» dans ce pays, selon un communiqué de l'Elysée. Le président de la République a également demandé que «les droits et libertés fondamentaux du peuple thaï soient respectés».
De leur côté, les Etats-Unis ont annoncé réexaminer leur coopération militaire avec Bangkok afin de décider si celle-ci doit être suspendue à la suite du coup d'Etat militaire en Thaïlande. «Nous sommes en train de réexaminer notre coopération militaire», y compris la participation américaine à un important exercice bilatéral avec l'armée thaïlandaise dénommé CARAT actuellement en cours, a affirmé le colonel Steven Warren, porte-parole du Pentagone.
Le chef de l'armée de terre thaïlandaise, le général Prayut Chan-O-Cha, a annoncé jeudi un coup d'Etat dans une déclaration à la télévision, après sept mois de cri