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Libération

Marine Le Pen affirme que les propos de son père sur Ebola ont été «dénaturés»

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Le président d’honneur du FN parlait de l'«explosion démographique» dans le monde et avait lancé que «Monseigneur Ebola peut régler ça en trois mois».
Marine Le Pen, peu après les résultats des élections municipales, le 30 mars. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
par AFP
publié le 22 mai 2014 à 23h56

La présidente du Front National (FN) Marine Le Pen a défendu jeudi son père Jean-Marie Le Pen, dirigeant historique du FN, soutenant que ses propos critiqués sur le virus Ebola, avaient été «dénaturés» et exprimaient une «vive inquiétude» face à un «virus mortel». «Ces propos ont été dénaturés, il ne parlait pas d'immigration, il ne parlait pas de la démographie africaine, il parlait de la démographie mondiale, il a exprimé une vive inquiétude qu'il a déjà exprimée sur son blog, de la propagation d'un virus qui est un virus mortel», a affirmé sur une chaîne de télévision française la fille du dirigeant historique du FN. «C'est une petite manoeuvre de fin de campagne, je pense que tout le monde l'aura compris», a-t-elle dit sur France 2. «C'est vrai que c'était une observation peut-être désabusée, un peu pessimiste, mais ça n'avait strictement rien à voir avec l'immigration, contrairement à ce que j'ai pu lire», a-t-elle encore dit.

Alors que son allié néerlandais Geert Wilders, avec qui elle espère constituer un groupe à Strasbourg au Parlement européen, a jugé ces propos «ridicules», Marine Le Pen a expliqué sa réaction par le fait qu'il «a lu les journaux français qui ont totalement dénaturé ce propos. Il a été désinformé.»

Le président d'honneur du FN Jean-Marie Le Pen, lors d'une discussion où il parlait de l'«explosion démographique» dans le monde, a lancé mardi soir à Marseille (sud-est de la France)