Le populiste néerlandais Geert Wilders a essuyé jeudi un cuisant échec alors que Pays-Bas et Royaume-Uni donnaient le coup d’envoi d’élections européennes s’annonçant pourtant marquées par la montée des europhobes et populistes.
Les Pays-Bas ont eu la primeur d’un sondage réalisé à la sortie des bureaux de vote : il fait état d’un score décevant pour le parti de Geert Wilders qui ne devrait toutefois pas entraver outre mesure la percée eurosceptique à l’échelle européenne, notamment en France et au Royaume-Uni.
Alors que l’Union européenne se remet péniblement de la récente crise de l’euro, quelque 400 millions d’électeurs sont appelés à désigner pour cinq ans les 751 députés du Parlement européen. Avec 26 millions de chômeurs dans l’UE, la rhétorique anti-immigration et anti-UE des populistes devrait faire mouche : les eurosceptiques pourraient tripler leur nombre de députés pour atteindre 100 sièges.
Les premiers résultats officiels de ces élections, étalées sur quatre jours dans les 28 pays de l’Union européenne, seront communiqués dimanche soir, lorsque les derniers bureaux de vote auront fermé.
Allié du Front national
Selon un sondage à la sortie des urnes réalisé par Ipsos publié par la télévision publique néerlandaise NOS, le parti de Geert Wilders (PVV) n’est crédité que de 12,2% des voix, contre 17% cinq ans plus tôt, qui se traduisent par trois sièges au Parlement, contre cinq en 2009.
Les centristes (15,6%) et les chrétiens-démocrates (15,2%), crédités de quatre sièges chacun, termineraient e