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Les extrêmes en rang dispersés

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La droite populiste ne perce pas partout en Europe.
publié le 25 mai 2014 à 23h26

Dans une huitaine d'autres pays d'Europe, la poussée de partis de droite nationalistes et europhobes était attendue. Mais c'est seulement au Danemark que le Parti du peuple danois réussit, comme le Front national, à s'imposer en tête du scrutin. Selon les sondages sortie des urnes, cette formation xénophobe raflerait 23% des voix, au lieu de 15% en 2009, s'imposant devant les sociaux-démocrates. Mais ce parti a refusé l'alliance avec le FN.

En Autriche, le parti d'extrême droite FPÖ progresserait de 7 points, à près de 20% des voix, en troisième position derrière les chrétiens-démocrates et les sociaux-démocrates au pouvoir. Les 4 élus du FPÖ comptent siéger dans le même groupe que le Front national, tout comme les 3 élus néerlandais du PVV, le parti de Geert Wilders. Mais celui-ci a essuyé, jeudi, une sévère déconvenue aux Pays-Bas : loin d'arriver en tête comme il l'espérait, Wilders reculerait de la seconde à la troisième place, derrière les centristes pro-européens et les chrétiens-démocrates.

En Pologne, où moins de 23% des électeurs se sont rendus aux urnes, un petit parti europhobe, le Congrès de la nouvelle droite (KNP), serait sur le point d'entrer au Parlement européen avec quatre sièges et 7,2% des voix.

En Belgique, en Finlande, en