Un septième député du parti neonazi Aube Dorée a été placé mardi en détention provisoire par la justice grecque dans le cadre de l’instruction visant ce parti soupçonné de violences longtemps ignorées par les autorités, a-t-on appris de source judiciaire.
Le député Nikos Kouzilos, 37 ans, est le septième parlementaire de Aube Dorée détenu mais le onzième inculpé dans le cadre de l’instruction en cours pour «constitution et direction d’organisation criminelle», une qualification désignant, selon l’accusation, la véritable nature du parti neonazi.
Dix des 18 députés du parti élus sous cette bannière en juin 2012 sont déjà inculpé sous ce chef, dont six sont en prison, parmi eux le dirigeant Nikos Michaloliakos. L’un des incarcérés a été démis par le parti, tandis qu’un des inculpés laissés libres a démissionné. Cela a réduit à 16 le nombre des députés de ce mouvement.
Plus d'immunité pour la plupart des parlementaires Aube dorée
Nikos Kouzilos est plus particulièrement soupçonné d’avoir participé à l’attaque d’un centre social dans la banlieue d’Athènes en janvier. Vendredi, un autre député inculpé, de ce parti, avait été laissé libre sous contrôle judiciaire encadré par des restrictions très fermes : surveillance policière 24h/24h et autorisation de quitter le domicile uniquement pour se rendre à l’hôpital ou au parlement.
La quasi totalité des parlementaires de ce parti ont vu leur immunité parlementaire levée ces de