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Libération

Obama veut «un examen de conscience» sur les armes à feu

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Une nouvelle fusillade a fait un mort dans un lycée de Portland.
Le président américain Barack Obama arrive à Bruxelles le 4 juin 2014. (Photo John Thys. AFP)
par AFP
publié le 10 juin 2014 à 23h48
(mis à jour le 11 juin 2014 à 0h35)

Barack Obama a appelé mardi à un «examen de conscience» national sur la violence par armes à feu, avertissant après une nouvelle fusillade dans un lycée que la fréquence de ce type d'événement atteignait un niveau «jamais vu». «Le pays doit faire un examen de conscience. Cela devient la norme et nous prenons ces faits pour acquis d'une manière que je trouve terrifiante en tant que parent», a déclaré Obama.

Le président américain s'est dit frustré et perplexe de ne pas avoir davantage de soutien pour un contrôle accru des armes à feu. «Nous sommes le seul pays développé au monde où cela se produit et aujourd'hui ça se passe une fois par semaine», a ajouté Obama dans un discours passionné qui ne va pas manquer de déclencher l'ire du lobby des armes, la NRA (National Rifle Association). «Il n'y a aucun autre pays comme ça», a-t-il repris, soulignant que l'Amérique devrait avoir honte de ne pas être en mesure d'adopter la moindre loi restrictive en la matière.

Barack Obama a affirmé que «la plus grande frustration» de sa présidence jusqu'à présent venait du fait que le Congrès n'avait pas pu prendre même des «mesures basiques» pour éviter que des armes à feu ne se retrouvent entre les mains de personnes pouvant causer «des dommages considérables».

Le Président avait essayé sans succès d'introduire quelques restrictions pour l'achat des armes à feu après le massacre de Newtown fin 2012, où 20 écoliers et six adultes avai