Les autorités irakiennes ont affirmé dimanche avoir «repris l'initiative» face aux jihadistes qui ont profité, selon l'ex-médiateur de l'ONU Lakhdar Brahimi, de l'inertie de la communauté internationale en Syrie pour gagner en puissance et s'emparer de territoires irakiens.
En trois jours - mardi, mercredi et jeudi -, les jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont pris la deuxième ville d'Irak, Mossoul, sa province Ninive (nord), Tikrit et d'autres régions de la province de Salaheddine, ainsi que des secteurs des provinces de Diyala (est) et de Kirkouk (nord).
Alors que les jihadistes, soutenus par des partisans du régime déchu de Saddam Hussein, ont avancé de façon fulgurante, les forces de sécurité ne montrant que peu de résistance, ces dernières semblent néanmoins relever la tête, reprenant samedi Ishaqi et Mouatassam, non loin de Bagdad, avec le soutien de tribus.
Lors d'une conférence de presse dimanche, le lieutenant-général Qassem Atta, porte-parole du Premier ministre, Nouri al-Maliki, sur la sécurité, a affirmé que les forces avaient «repris l'initiative» face aux insurgés, évoquant le chiffre de 279 «terroristes» tués au cours des dernières 24 heures. Les for