Menu
Libération

La Chine exécute 13 personnes pour «terrorisme» au Xinjiang

Article réservé aux abonnés
Des séparatistes ouïghours, ethnie majoritaire au Xinjiang, intensifient ces derniers mois leurs actions violentes contre le pouvoir chinois.
Des forces de sécurité chinoises à Hetian, dans la région musulmane du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, le 6 juin 2014 (Photo AFP. AFP)
publié le 16 juin 2014 à 17h27

Treize personnes ont été exécutées après avoir été condamnées pour «terrorisme et autres actes de violence» au Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, a annoncé lundi l’agence de presse Chine nouvelle. Ces personnes sont au total impliquées dans sept affaires différentes, écrit Chine nouvelle dans son information datée d’Urumqi, la capitale du Xinjiang, région en proie à des troubles où les Ouïghours, des musulmans turcophones, constituent l’ethnie la plus importante. Aucun autre détail n’a pour le moment été fourni.

«Dans un cas, trois des accusés ont été condamnés pour avoir organisé et dirigé les attaques de terroristes contre un poste de police, un hôtel, un bâtiment abritant des bureaux du gouvernement et d'autres lieux, ce qui a provoqué la mort de 24 policiers et civils, 23 autres ayant été blessés, dans la commune de Lukqun dans le comté de Shanshan de la préfecture de Turpan, le 26 juin l'année dernière», a écrit Chine nouvelle.

Quelques heures auparavant, trois «terroristes», complices des auteurs d'un attentat suicide en 2013 sur la place Tiananmen à Pékin, avaient été condamnés à la peine capitale, selon la télévision publique chinoise CCTV. Quatre autres accusés avaient été condamnés à des peines de cinq à 20 ans de prison et un cinquième à la réclusion criminelle à perpétuité. Le cœur de Pékin avait été le théâtre, le 28 octobre 2013, d'un attentat perpétré, d'après la police, par trois extrémistes de l'ethnie ouïghoure