Des ambassades occidentales ont commencé à évacuer leur personnel de la capitale irakienne lundi en dépit des assurances de Bagdad affirmant avoir «repris l'initiative» face à l'avancée de jihadistes qui contrôlent désormais d'importants pans du territoire dans une région déjà très instable.
En l’espace d’une semaine, les jihadistes de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), soutenus par des partisans du régime déchu de Saddam Hussein, se sont emparés de vastes zones dans le Nord et le centre de l’Irak, dont la deuxième ville du pays, Mossoul. L’EIIL cherche à créer un Etat islamique dans une zone frontalière avec la Syrie, où il est connu pour ses exactions.
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Les insurgés tentent désormais d'avancer vers Bagdad et l'EIIL a affirmé avoir tué 1 700 soldats chiites irakiens, une revendication qualifiée «d'horrible» par la porte-parole du Département d'Etat américain Jen Psaki. «Des terroristes capables de perpétrer des actes aussi abominables sont les ennemis communs des Etats-Unis, de l'Irak et de la communauté internationale», a déclaré Psaki.
Selon le Wall Street Journal dimanche soir, Washington et Téhéran, en froid depuis 34