Le président des Etats-Unis, Barack Obama, avait prévenu : avec l’ennemi de trente-cinq ans, plutôt pas d’accord qu’un mauvais accord. Les négociations sur le programme nucléaire iranien, qui se déroulent à Vienne depuis le mois de février, restent difficiles. Le cinquième round s’est ouvert cette semaine dans la capitale autrichienne, où il est question de mettre un point final à plus d’une décennie de bras de fer autour du nucléaire militaire clandestin de Téhéran. La communauté internationale cherche à garantir son caractère pacifique, en échange d’une levée des sanctions économiques qui mettent vraiment à genoux la République islamique.
Domination. Les sanctions, d'un montant de 100 milliards de dollars de fonds gelés (74 milliards d'euros), devaient être levées en cas d'accord en 2014. Or, selon les experts et les diplomates, l'espoir d'un accord définitif global, d'ici au 20 juillet, s'amenuise. C'était pourtant ce que prévoyait le texte intérimaire, signé en novembre à Genève et entré en vigueur en janvier. Les discussions pourraient être prolongées de trois, voire de six mois. Car entre l'Iran et le groupe «5+1» (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni, plus Allemagne), nombreux sont les points sur lesquels aucun compromis n'a encore été trouvé. D'autant que, selon une diplomate européenne, depuis l'offensive jihadiste, la question de la frontière avec l'Irak «peut encore crisper Téhéran».
La partie iranienne, emmen