Cela fait deux semaines, plus exactement depuis la rencontre du 6 juin entre les présidents russe et ukrainien, Vladimir Poutine et Petro Porochenko, en Normandie en marge des commémorations du débarquement, qu’on parle de cessez-le-feu en Ukraine. Et pourtant rien, ou presque rien, ne bouge.
Un nouvel espoir est né, mercredi, quand le chef de l'Etat ukrainien a annoncé qu'il allait ordonner «sous peu» un cessez-le-feu unilatéral à ses troupes engagées dans l'est du pays dans des affrontements avec les séparatistes prorusses. Ce «sous peu» signifie «dans quelques jours» à en croire le ministre ukrainien de la Défense, Mykhaïlo Koval. L'annonce, mercredi, après un échange téléphonique la veille entre les chefs d'Etat russe et ukrainien, prouve au moins que le dialogue entamé en France n'est pas rompu.
Amnistie. Ce cessez-le-feu doit intervenir dans le cadre d'un plan de paix que le nouveau président ukrainien, élu au premier tour le 25 mai, a présenté lundi à son conseil de sécurité et de défense, réuni à Kiev. «Le plan de paix débute avec mon ordre de cessez-le-feu unilatéral», a déclaré Petro Porochenko mercredi, en soulignant qu'il espérait recevoir rapidement le soutien de «tous les participants» impliqués dans le conflit. Lundi, dans son adresse au conseil de sécurité et de défense, Porochenko avait souligné que «la durée de ce cessez-le-feu sera limitée» car «il n'est pas question de me