Imperturbablement, Boko Haram poursuit son œuvre destructrice dans le nord du Nigeria. Dimanche, plusieurs villages situés tout près de Chibok, la localité où plus de 200 lycéennes avaient été enlevées en avril, ont été pris d’assaut par les terroristes de Boko Haram. Selon des témoins joints par l’AFP, les islamistes auraient incendié plusieurs églises.
Drones. Les attaques de ce week-end démontrent, une nouvelle foi, que la capacité de nuisance de Boko Haram reste intacte, malgré la mobilisation internationale. Quelques semaines après le kidnapping spectaculaire des lycéennes de Chibok, une campagne internationale sans précédent, baptisée «Bring Back Our Girls» («Rendez-nous nos filles»), avait démarré.
Aussitôt, plusieurs pays occidentaux - les Etats-Unis, la Grande-Bretagne (l’ancienne puissance coloniale) et la France - avaient annoncé l’envoi de moyens de surveillance sophistiqués dans la zone, ainsi que celui de conseillers militaires aguerris pour tenter de localiser et libérer les otages. Washington a ainsi déployé des drones au Tchad voisin pour aider aux recherches.
Mais au-delà de l’émotion internationale suscitée par le rapt spectaculaire des jeunes filles, revendiqué dans une vidéo par l’un des chefs de Boko Haram, cette mobilisation n’a pas eu, pour l’heure, de résultats concrets sur le terrain. Bien au contraire, les terroristes de Boko Haram s’enhardissent.
Mercredi, pour la troisième fois en trois mois, ils ont visé la capi