Pour la première fois, Israël a reconnu dimanche qu’un commando de sa marine avait pénétré sur la bande de Gaza pour y détruire un site de lancement de roquettes. Quatre soldats ont été blessés dans des échanges de tirs avec les hommes de la branche armée du Hamas, dévoilant du coup l’expédition. Selon nos observations sur place, d’autres opérations commando semblent avoir été menées par la marine les jours précédents, mais l’armée ne les a pas commentées. Ces actions limitées viseraient pour le moment à retarder une incursion terrestre de plus grande ampleur.
1 300 frappes. L'objectif actuel d'Israël est de retrouver sa force de dissuasion face au Hamas sur le long terme et de le dissuader de tirer une seule roquette. L'Etat hébreu a affiché cette résolution avec le lancement de l'opération «Bordure protectrice» dans la nuit de lundi à mardi dernier. Dans les faits, c'est d'abord l'aviation qui est entrée dans la danse. Comme lors de l'opération «Pilier de défense» de novembre 2012, elle pilonne des cibles établies à l'avance par les services de renseignements, puis en ajoute d'autres au fil du développement de la situation et de la découverte de sites d'infrastructures militaires du Hamas. Plus de 1 300 frappes ont déjà été menées au sixième jour de l'opération, ce qui, selon un haut responsable de Tsahal signifie que le nombre des attaques par jour est plus important que lors de la guerre contre le Hezbollah au Liban en 2006.
Dimanche,