François Hollande entame, ce jeudi, une tournée sur le continent africain qui, après la Côte-d'Ivoire (lire page précédente), le conduira au Niger et au Tchad vendredi et samedi. Un déplacement à forte dominante sécuritaire.
Pourquoi cette visite au Niger et au Tchad ?
Le déplacement coïncide avec le lancement d’une nouvelle opération dans la bande saharo-sahélienne baptisée «Barkhane» (du nom d’une dune en forme de croissant). Si l’intervention des troupes françaises au Mali (opération «Serval») a permis de porter des coups majeurs aux groupes terroristes dans la zone, ces derniers n’ont pas disparu pour autant. L’attentat-suicide qui a coûté la vie à un sous-officier français au nord de Gao (Mali), le 14 juillet, l’a rappelé.
Traqués par l’armée française, les jihadistes n’ont certes plus de sanctuaire au Mali, où leurs infrastructures ont été, en grande partie, détruites. Mais ils tentent de se réorganiser en profitant du «trou noir» que constitue le sud de la Libye, livré à lui-même. Outre le Mali, le Niger (où Areva exploite des gisements stratégiques d’uranium) et le Tchad sont en première ligne face au chaos libyen. Les groupes de terroristes ou de trafiquants circulent dans toute cette zone, de la Mauritanie au sud de la Tunisie. Récemment, François Hollande a aussi indiqué que le mouvement islamiste nigérian Boko Haram se ravitaillait en armes en Libye, via la Niger et le Tchad.
Quelle forme pre