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UE : le champ de bataille des nominations

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Sommet. Les responsables européens se sont réunis pour tenter d’attribuer les hauts postes de l’Union.
La Première ministre Helle Thorning-Schmidt. (Photo Keld Navntoft. AFP)
par (D’après AFP)
publié le 16 juillet 2014 à 20h06

Les dirigeants européens tentaient mercredi de résoudre le casse-tête des nominations à la tête de l'UE, notamment au poste sensible de chef de la diplomatie. La tâche semble ardue et d'intenses tractations se poursuivaient mercredi soir, avant même l'ouverture du sommet, qui a été repoussée de deux heures pour cette raison. «Il est nécessaire d'avoir plus de consultations», a indiqué une source européenne.

La première case à cocher, qui pourrait être la seule mercredi soir, est celle du haut représentant pour les affaires extérieures, alors que les crises s'aggravent en Ukraine et au Proche-Orient. L'Union pourrait d'ailleurs décider de renouveler les sanctions contre la Russie, en ajoutant de nouveaux noms à sa liste et en gelant des programmes d'investissements. Alors que les Etats-Unis poussent en ce sens, Barack Obama et Angela Merkel ont convenu mardi de «faire en sorte que l'Europe et les Etats-Unis coordonnent étroitement les mesures qu'ils comptent prendre».

Energique. Dans ce contexte international difficile, la volonté de l'Italie d'obtenir le poste de chef de la diplomatie de l'UE pour sa jeune ministre des Affaires étrangères, Federica Mogherini, se heurte à forte résistance. Les pays baltes et la Pologne y font obstacle en raison de la position de Rome, jugée trop favorable à Moscou. La présidente lituanienne, Dalia Grybauskaite, a posé deux exigences : «neutralité» et «expérience en politique é