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Libération

L'attentat-suicide qui a tué un soldat français au Mali revendiqué

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Le groupe jihadiste de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, ex-chef d'Aqmi, explique à une agence de presse mauritanienne que cette attaque est intervenue en réponse à l'opération de l'armée française dans le pays.
Capture d'écran non datée d'une vidéo obtenue par l'agence mauritanienne ANI, montrant l'ancien dirigeant d'Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) Mokhtar Belmokhtar. (Photo AFP)
par AFP
publié le 17 juillet 2014 à 13h04

Le groupe jihadiste Al-Mourabitoune, de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, a revendiqué auprès de l'agence de presse privée mauritanienne Alakhbar l'attentat suicide du 14 juillet, qui a tué un soldat français dans le nord du Mali.

«Un jihadiste de notre groupe a réussi à faire exploser son véhicule piégé contre une unité des forces d'invasion dans la région d'Al-Moustarat», tuant un soldat français et en blessant plusieurs autres dans la région de Gao (nord du Mali), a affirmé mercredi soir à l'agence le porte-parole d'Al-Mourabitoune, Abou Aassim El-Mouhajir.

«L'attentat a été une réponse adressée aux Français qui prétendent avoir anéanti les forces jihadistes et réussi l'opération Serval», a-t-il ajouté.

L'opération militaire française Serval, lancée en janvier 2013 pour traquer les groupes islamistes armés liés à Al-Qaeda qui occupaient depuis plus de neuf mois le nord du Mali, vient de prendre fin.

Elle a été remplacée par une opération de lutte antiterroriste permanente dans plusieurs pays de la bande sahélo-saharienne appelée Barkhane. «L'opération Serval qui a été lancée contre les peuples musulmans a fini par plonger la région dans une guerre civile et des affrontements inter-ethniques alors que le pouvoir islamique avait mis fin à