Les vidéos distribuées à la presse par l’armée israélienne sont sans ambiguïtés : elles montrent des centaines de fantassins, des dizaines de chars entrant dans la bande de Gaza. L’opération terrestre qui a commencé en fin de soirée jeudi a lancé sur le terrain un nombre important de troupes. Selon Tsahal, plusieurs unités sont engagées dans l’opération ; outre l’infanterie et l’artillerie, des unités de renseignement et d’ingénierie ont aussi été envoyées sur place. Les forces terrestres sont soutenues par l’aviation et la marine, qui poursuivent leurs bombardements, le bruit des canons résonnant dans le petit territoire palestinien et se répercutant dans le sud d’Israël.
Vendredi soir, au premier jour des opérations terrestres, au moins 51 Palestiniens avaient été tués - dont 17 combattants, selon Tsahal. Dans la soirée, 3 personnes dont deux enfants de 4 et 7 ans ont été mortellement touchés par des tirs de chars, ainsi que, plus tard, plusieurs familles, dans dans des bombardements aériens ou des attaques au sol. Un soldat israélien a aussi trouvé la mort dans la matinée. Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, se rendra samedi au Proche-Orient pour «montrer sa solidarité avec les Israéliens et les Palestiniens et les aider à mettre fin à la violence et à trouver une solution» au conflit.
Environ 30 000 Palestiniens fuyant les bombardements se sont réfugiés dans les écoles mises à disposition par l’UNRWA (l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestini