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Libération

L’urgence d’un cessez- le-feu

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La pression s’intensifie sur le Hamas et Israël, jusqu’ici sans résultat.
publié le 23 juillet 2014 à 19h56

Après Le Caire, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, était hier en Israël et à Ramallah. En fin de semaine dernière, c'était son homologue français, Laurent Fabius, qui faisait la navette. Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, a aussi effectué une tournée régionale. La communauté internationale intensifie la pression pour arriver à un cessez-le-feu, jusqu'ici sans résultat, alors que le nombre de victimes de l'opération «Bordure protectrice» augmente chaque jour. «Nous avons certainement fait quelques progrès, mais il reste du travail», a reconnu le chef de la diplomatie américaine en s'entretenant avec le patron de l'ONU, qui a affirmé : «Nous unissons nos forces pour obtenir un cessez-le-feu aussi vite que possible.» Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a obtenu hier une suspension des combats dans plusieurs zones pour permettre le passage des convois humanitaires. Mais il ne s'agit que d'une pause, et l'urgence est en effet un arrêt du carnage, même par une trêve, quitte à tenir ensuite des négociations indirectes afin de résoudre les questions de fond.

C’était l’esprit du plan proposé le 15 juillet par le nouvel homme fort égyptien, Al-Sissi, accepté par Israël, soutenu par la Ligue arabe comme par Washington et les Européens, mais rejeté par le Hamas, qui n’avait pas été consulté avant. Le mouvement islamiste qui contrôle Gaza depuis 2006 exige en revanche la totale levée du blocus qui depuis cette date étouffe le petit territo