François Hollande a reporté son déplacement dans l’océan Indien, à la suite du crash probable d’un avion affrété par Air Algérie dans le nord du Mali. Jeudi soir, l’armée française affirmait toujours chercher à localiser l’appareil à bord duquel 116 personnes avaient pris place. Le président malien affirmait, lui, que l’épave avait été repérée entre les villes de Kidal et de Aguelhoc.
Que sait-on sur les circonstances du crash ?
Il était un peu plus d’une heure du matin à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, quand le McDonnell Douglas-83 a décollé avec 116 personnes à bord, dont une majorité de Français, mais aussi des Libanais. Destination Alger, où l’atterrissage est prévu peu après 5 heures du matin. Le dernier contact aura lieu un peu moins de cinquante minutes après le décollage. Ensuite plus rien : l’appareil disparaît irrémédiablement des écrans radars quelque part au-dessus du Mali, vraisemblablement à quelques centaines de kilomètres de la frontière algérienne.
«Aujourd'hui même, nous ne pouvons pas établir les causes de ce qui s'est produit. Il faudra le faire», a indiqué jeudi soir François Hollande lors d'une courte allocution. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour «homicides involontaires». Dans les derniers échanges enregistrés entre les services de navigation algériens et l'appareil affrété auprès de la compagnie espagnole Swiftair, par Air Algérie, les pilotes auraient demandé à dévier de leur route initiale en raison de forts orages et du manque de visibilité. De