Les Pays-Bas vont dépêcher 40 gendarmes sans armes sur le site du crash du vol MH17 de la compagnie Malaysia Airlines en Ukraine en vue de «stabiliser la zone», a indiqué jeudi le Premier ministre Mark Rutte. «Le gouvernement examine plusieurs options pour aider à la création d'un environnement plus stable afin de pouvoir rapatrier les corps des victimes qui sont encore sur place», a-t-il déclaré, soulignant que 23 enquêteurs néerlandais devaient se rendre sur place, soutenus par 40 membres de la gendarmerie «sans armes».
Un jour après l'arrivée des 40 premiers cercueils aux Pays-Bas, jeudi 74 autres corps ont été rapatriés dans deux avions depuis l'Ukraine. «Nous examinons les possibilités pour stabiliser davantage la zone, ce n'est pas sûr que cela fonctionnera, cela demande des accords internationaux, un mandat légal et l'on examine tout cela», a-t-il ajouté. Selon les médias néerlandais, les Pays-Bas, l'Australie et l'Ukraine planchent sur une résolution à déposer à l'ONU, autorisant une présence armée pour protéger les enquêteurs et garantir l'intégrité du site. Alors que de nombreux corps seraient toujours sur place, les quarante gendarmes «apporteront leur soutien à l'enquête et à la recherche des corps», a affirmé le Premier ministre. «C'est une région qui, depuis mars, est beaucoup moins stable, où les séparatistes sont actifs. Il faut donc agir avec prudence et c'est pourquoi le gouvernement s'est engagé à renforcer cette prés