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Libération
Récit de la journée de vendredi

Air Algérie : «il est très difficile de récupérer les corps»

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54 Français, en comptant les binationaux, se trouvaient à bord de l'avion, qui devait relier Ouagadougou, au Burkina Faso, à Alger, en Algérie.
Un morceau de l'épave de l'avion d'Air Algérie qui s'est écrasé au Mali le 24 juillet. (Photo ECPAD/AFP)
publié le 25 juillet 2014 à 7h20
(mis à jour le 26 juillet 2014 à 1h07)

L'essentiel

• L'épave du vol AH5017, opéré par Air Algérie via un avion de la compagnie Swiftair et qui devait assurer la liaison entre Ouagadougou (Burkina Faso) et Alger (Algérie), dans la nuit de mercredi à jeudi, a été retrouvée dans la région de Gossi, au Mali, non loin de la frontière avec le Burkina.

• L'appareil transportait 118 personnes, et non 116, comme indiqué précédemment, dont une cinquantaine de Français. François Hollande confirme qu'aucun des passagers n'a survécu.

• Une boîte noire a été récupérée et acheminée à Gao, au Mali. Les causes de l'accident n'ont pas encore été déterminées, et Paris indique n'écarter «aucune hypothèse».

 Difficile de récupérer les corps

Il sera «très difficile» de récupérer les corps des victimes du crash dans le nord du Mali d'un avion loué par Air Algérie, a affirmé vendredi soir à Ouagadougou le chef d'état-major particulier à la présidence burkinabè, de retour du site de l'accident. Le général Gilbert Diendiéré a accompagné vendredi après-midi le président burkinabè Blaise Compaoré dans la zone de Gossi, à environ 100 km de Gao, la plus grande ville du nord du Mali, où l'avion s'est écrasé jeudi, moins d'une heure après son départ de Ouagadougou pour Alger.

L'appareil a été «complètement désintégré. Il est aujourd'hui difficile de pouvoir récupérer quoi que ce soit, et même pour les corps des vict