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Libération

Le Nigeria en état d'alerte après un cas mortel d'Ebola

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Un Libérien est mort vendredi à Lagos. L'épidémie touche pour l'instant le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée.
Le 14 avril, dans un centre pour personnes ayant été infectées par l'Ebola, à Conakry, en Guinée. (Photo Cellou Binani. AFP)
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publié le 26 juillet 2014 à 16h42

Les autorités ont placé tous les ports et les aéroports du Nigeria en alerte samedi pour prévenir une propagation de la fièvre Ebola, au lendemain de l’annonce du premier cas mortel dans le pays. Le ministère de la Santé nigérian avait indiqué vendredi qu’un ressortissant libérien avait succombé au virus Ebola à Lagos, la plus grande ville d’Afrique.

Contenir une éventuelle flambée de la maladie dans la capitale économique du Nigeria, une mégapole de plus de 20 millions d’habitants aux infrastructures sanitaires en piteux état et aux hôpitaux publics mal équipés et sous-financés, sera un défi, ont déjà prévenu les experts. Selon le ministre de la Santé, Onyebuchi Chukwu, aucune frontière ne sera fermée, le Nigeria n’ayant pas de frontière commune avec le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée, les trois pays touchés par l’épidémie sévissant depuis plusieurs mois en Afrique de l’Ouest. Mais des spécialistes du ministère de la Santé ont été déployés dans tous les ports et aéroports afin d’identifier tout visiteur souffrant de symptômes associés à l’Ebola.

Une grève nationale des médecins, depuis le 1er juillet, vient encore compliquer la situation. Les responsables de l'Association médicale nigériane (NMA), à l'initiative du mouvement, ont été convoqués samedi en urgence à Abuja «dans le but de mettre fin à la grève nationale», selon un ancien président de l'association, Temiye Edamisan. Le ministre de la Santé s'est voulu rassurant, vendredi, en affirmant à la presse qu