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Ukraine : l’UE sanctionne les chefs des services de renseignement russes

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Des rebelles prorusses à un point de contrôle le 23 juillet 2014 à Donetsk (Photo Alexander Khudoteply . AFP)
par AFP
publié le 26 juillet 2014 à 8h21
(mis à jour le 26 juillet 2014 à 10h50)

Décidés à durcir le ton face à la Russie après le drame du MH17, l'Union européenne a sanctionné samedi les chefs des services de renseignement pour leur implication dans la crise ukrainienne, et devrait passer à la vitesse supérieure en prenant pour la première fois des sanctions économiques d'envergure. L'UE a ajouté 15 personnes et 18 entités à sa liste noire parue samedi au Journal officiel, qui comprend désormais 87 personnes et 20 entités visées par un gel des avoirs et une interdiction de voyager. Dans cette liste, figurent le chef du Service fédéral de sécurité (FSB), Nikolaï Bortnikov, le chef des services de renseignement extérieur, Mikhaïl Fradkov, mais aussi le président tchétchène Ramzan Kadyrov.

Les responsables du Conseil de sécurité russe, dont font partie MM. Bortnikov et Fradkov, sont mis en cause pour avoir «contribué à l'élaboration de la politique du gouvernement russe menaçant l'intégrité territoriale, la souveraineté et l'indépendance de l'Ukraine». Kadyrov a lui «fait des déclarations en faveur de l'annexion illégale de la Crimée et en faveur de l'insurrection armée en Ukraine». Début juin, il s'est dit prêt à envoyer 74.000 volontaires tchétchènes en Ukraine.

Mikhaïl Degtyarev, un député de la Douma, a également été sanctionné par l'UE pour avoir annoncé l'inauguration de «l'ambassade de facto» de la République populaire de Donetsk, non reconnue, à Moscou. Parmi les entités, figurent plusieurs milices et des groupes