La sortie de guerre est compliquée. Entre les hoquets trêve-poursuite des hostilités-trêve et l’affinement des positions de chacun pour sortir de ce maelström la tête haute, le conflit, qu’on espère voir se terminer cette semaine, traîne en longueur. Il y a eu ces moments, durant le week-end, où le cabinet de sécurité israélien a rejeté les conditions d’un cessez-le-feu présentées par le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, tout en acceptant une trêve humanitaire d’une demi-journée demandée par les Nations unies, puis sa prolongation ; où le Hamas a de son côté choisi de poursuivre les tirs, entraînant la fin de la prolongation de la trêve côté israélien et où le même Hamas est finalement revenu sur sa décision, acceptant, dimanche après-midi, la suspension des activités militaires pour 24 heures afin de laisser à la population gazaouie la possibilité de célébrer l’Aïd el-Fitr, qui marque la fin du mois de ramadan. Une valse-hésitation qui souligne la quête des uns et des autres pour maximiser leurs gains.
Les médias israéliens critiquent sévèrement les propositions de Kerry accusé d'avoir «mal préparé» son dossier et de ne «rien comprendre à la région». Ses suggestions ? Une semaine de cessez-le-feu durant laquelle des délégués israéliens, de l'Autorité palestinienne et du Hamas tiendraient des discussions en Egypte. Au programme : la démilitarisation du mouvement islamiste et la levée du siège sur Gaza. L'Américain a également évoqué l'élargissement de