Les derniers événements à Gaza me renvoient à la cruauté et à la souffrance d’une région pour laquelle j’ai consacré beaucoup de mes efforts aussi bien professionnels que personnels et qui, malheureusement, n’arrive pas à mettre un point final à plus de soixante-six ans de conflits. Du côté palestinien, plusieurs centaines de personnes ont déjà perdu la vie cette dernière semaine. Des morts qui s’ajoutent aux destructions matérielles et qui instaurent la désespérance d’une population qui dort, si elle peut, abandonnée chaque nuit dans les bombardements et sans savoir si le lendemain l’un d’entre eux aura disparu. Du côté israélien, les sirènes de Tel-Aviv, qui n’avaient pas sonné depuis la guerre d’Irak, contaminent de même les nuits des familles plongées dans la crainte et l’incertitude.
Face à cette situation, où se trouve l’Europe ? Que font et disent les leaders européens ? On a pu lire sur la une des journaux que l’Europe réclame timidement la contention des parties impliquées. Mais où sont les diplomaties européennes ?
Quelle catastrophe doit-il se produire pour que nous nous mobilisions ? Je crois sincèrement que nous ne devons pas attendre une minute de plus pour que la trajectoire d’un missile produise une tragédie encore plus grande qui nous sorte de notre léthargie.
Nous devons réfléchir et agir rapidement pour que Gaza ne soit pas condamnée à l’indignité de la mort et de la souffrance et que les familles juives ne le soient à la peur et à la violence. Il faut agir a