Les combats continuaient dimanche après-midi dans la bande de Gaza, l'armée israélienne répondant à des roquettes tirées malgré la tardive annonce par le Hamas qu'il acceptait à son tour le prolongement de la trêve approuvée déjà par le cabinet de sécurité israélien. «La France condamne cet engrenage et réclame d'urgence un réel cessez-le-feu ainsi que l'ouverture de négociations», insistait dimanche le ministre français des Affaires étrangères qui, la veille, avait réuni au Quai d'Orsay certains de ses homologues européens (Allemagne, Italie, Grande-Bretagne) ainsi que ceux des pays les plus à même de peser sur les deux belligérants pour obtenir «un cessez-le-feu durable qui réponde à la fois aux besoins légitimes israéliens en matière de sécurité et aux besoins légitimes palestiniens en termes d'accès et de développement socio-économique». Il y avait là le chef de la diplomatie turque et son alter ego qatari qui ont l'oreille du Hamas. Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a celle d'Israël. «Tous les pays présents ont parlé d'une seule voix car les massacres sont insoutenables et ne peuvent se poursuivre», a expliqué un diplomate français.
Dans la soirée de dimanche, le président Obama a téléphoné au Premier ministre Nétanyahou pour souligner la nécessité d'un cessez-le-feu «immédiat» et sans conditions.
La pression est donc de plus en plus forte pour arracher d’abord une trêve pour la fin du ramadan qui pourrait se poursuivre une se