Ce carnage, 15 morts dont des femmes et des enfants tués par un obus le 24 juillet dans une école de Beit Hanoun (nord de la bande de Gaza) est devenu le symbole du calvaire enduré par la population palestinienne depuis le lancement de l’opération «Bordure protectrice» il y a trois semaines. Le lieu de la tragédie, un établissement scolaire de l’UNRWA (l’agence de l’ONU pour l’aide aux réfugiés palestiniens) où vivaient des personnes déplacées par les combats explique l’émotion internationale, à commencer par celle du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. D’où une guerre médiatique autour des circonstances du drame.
Drone. «Ce n'est pas nous qui avons tué les quinze personnes dans l'école de l'UNRWA à Beit Hanoun», affirme l'armée israélienne en se fondant sur des photos et des vidéos prises par un drone. Des combats intenses entre les forces israéliennes et les combattants du Hamas se sont déroulés à proximité de l'école, où avaient trouvé refuge des déplacés. «Les militants ont tiré plusieurs missiles antichars vers les soldats de Tsahal qui ont répondu en tirant plusieurs obus de mortier dans leur direction.» L'armée reconnaît qu'«un obus de mortier est tombé dans la cour de l'école, mais qu'elle était vide à ce moment». «Les vidéos et les photos nous montrent précisément qui a tiré et dans quelle direction», assure Arié Shalikar, porte-parole de l'armée israélienne.
Tsahal ne remet pas en questio