Après une nuit calme, la journée de lundi s’annonçait comme un moment de respiration bienvenu alors qu’Israël et le Hamas retenaient leurs attaques et que la population de Gaza célébrait, tête basse, la fête de l’Aïd al-Fitr qui marque la fin du ramadan. Mais, en début de soirée, une succession d’événements tragiques a relancé le cycle de violences.
Explosifs. Dans la seule soirée de lundi, quinze Palestiniens, dont trois enfants, ont été tués suite à une série de tirs israéliens. Plus tôt dans la journée, huit autres enfants et deux adultes étaient fauchés sur une aire de jeu, dans le camp de réfugiés de Chatti, près de la plage. Un drame causé par une frappe israélienne, selon le médecin de l'hôpital Chifa à Gaza. L'information a été aussitôt démentie par l'armée israélienne, pour qui la mort des enfants est le résultat du lancement raté d'une roquette palestinienne retombée sur le groupe. «Ces deux dernières semaines, plus de 200 tirs de roquettes depuis Gaza ont échoué et sont retombés à l'intérieur du territoire» , selon un porte-parole de l'armée. De même, Tsahal a démenti être à l'origine de l'explosion qui s'est produite dans l'enceinte de l'hôpital Chifa, sans faire de victime et évoqué aussi un mauvais fonctionnement d'engins explosifs palestiniens. Par ailleurs, un autre enfant avait péri à la mi-journée.
A peine une heure plus tard, c’est du côté israélien qu’on comptait les morts. Cinq soldats ont été tués, d