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Les experts internationaux empêchés d'atteindre le site du crash en Ukraine

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Des combats à proximité des débris du Boeing de la Malaysia Airlines ont empêché les enquêteurs néerlandais et australiens de s'approcher. Les insurgés prorusses reconnaissent avoir partiellement perdu le contrôle du site du crash.
Un policier ukrainien est à la recherche de débris du MH17 dans les champs à coté de Donetsk, le 26 juillet 2014. (Photo Bulent Kilic. AFP)
par AFP
publié le 28 juillet 2014 à 10h47
(mis à jour le 28 juillet 2014 à 15h26)

Les insurgés prorusses de l’Est de l’Ukraine ont reconnu lundi avoir perdu le contrôle d’une partie de la zone du crash du MH17, face à la progression des forces ukrainiennes qui ont annoncé être entrées dans plusieurs villes à proximité.

«Les Ukrainiens ont pris possession d'une partie du territoire du crash», a déclaré à la presse Vladimir Antioufeev, numéro deux du gouvernement de la République autoproclamée de Donetsk.

Les experts médico-légaux et policiers néerlandais et australiens qui voulaient se rendre lundi matin sur le site du crash MH17 ont rebroussé chemin pour des raisons de sécurité, des «explosions» ayant été entendues à proximité, a annoncé le ministère néerlandais de la Sécurité et de la Justice. «Ils ont fait demi-tour et ont pris le chemin du retour vers Donetsk», a assuré à l'AFP Sentina van der Meer, porte-parole du ministère néerlandais de la Sécurité et de la Justice : «des explosions ont été entendues». Les forces ukrainiennes ont annoncé lundi être entrées dans plusieurs villes proches du crash à l'issue de combats contre les séparatistes.

Le crash de l'avion malaisien, abattu par un missile dans une zone contrôlée par les séparatistes prorusses, pourrait s'assimiler à «un crime de guerre», avait auparavant déclaré la commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme Navi Pillay. «Cette violation de la loi internationale compte tenu des circonstances pourrait s'assimiler à un crime de guerre», a décla