«Nous devons agir», a lancé lundi François Hollande, évoquant les «massacres» de Gaza en marge des cérémonies de commémoration de la Première Guerre mondiale à Liège.
Sans attendre Hollande, Israéliens et Palestiniens se sont mis d'accord sur une trêve de 72 heures, qui entre en vigueur ce mardi à 8 heures (heure locale). L'armée israélienne, par ailleurs, a indiqué lundi soir qu'elle avait achevé sa mission de destruction des tunnels. Sans toutefois mettre fin à ses opérations : «Nous restons dans la bande de Gaza, car il y a encore beaucoup d'autres missions à terminer», a déclaré le porte-parole de l'armée.
Au moins 20 Palestiniens ont été tués ce lundi dans la bande de Gaza, où l’armée israélienne avait décrété une trêve unilatérale partielle. Quelques minutes à peine après le début de la «trêve», censée durer de 10 heures à 17 heures, un obus est tombé sur une maison du camp de réfugiés de Shati, dans la ville de Gaza, tuant une fillette de 8 ans et faisant plusieurs dizaines de blessés. Sitôt après 17 heures, l’armée israélienne a aussi annoncé la reprise de ses raids.
Après le bombardement d'une école gérée par l'ONU dimanche, qui a fait au moins 10 morts, la France a haussé le ton ce lundi. «Le droit d'Israël à la sécurité […] ne justifie pas qu'on tue des enfants et qu'on massacre des civils», a déclaré Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, parlant aussi de «carnage» à Gaza. Une «solution politique» devr