Les armes se sont tues à la faveur d'un cessez-le-feu de 72 heures accepté à la fois par Israël et le Hamas et d'un retrait total des troupes israéliennes, mais les dégâts de ces 29 jours de guerre dans ce petit territoire de 362 km2 peuplé de 1,8 million de personnes sont considérables. Le vice-ministre palestinien de l'Economie, Tayssir Amro, les évalue entre 4 et 6 milliards de dollars (entre 3 et 4,5 milliards d'euros), expliquant à l'AFP que ce chiffre ne prenait en compte que «les dégâts directs affectant l'économie gazaouie et pourrait grimper une fois que seraient additionnés les effets indirects sur la population». Un décompte plus précis sera réalisé une fois le calme revenu dans l'enclave surpeuplée, où plus de 1 850 personnes ont été tuées et près d'un demi-million déplacées.
Outre les maisons détruites par centaines, depuis une semaine, l’unique centrale électrique de la bande de Gaza a cessé de fonctionner après un bombardement israélien. L’enclave palestinienne, soumise depuis 2006 à un blocus imposé par Israël, souffre d’une pénurie d’eau chronique et d’importants problèmes d’approvisionnement en électricité. Même en temps normal, les coupures de courant sont quotidiennes, de huit à plus de douze heures par jour.
Israël et le Hamas ont fini par accepter lundi soir la proposition de trêve du Caire, le voisin et habituel médiateur des conflits entre Israël et l'organisation islamiste du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza. Les Israéliens n'on