Menu
Libération
Décryptage

Indépendance : l'Ecosse prête à débattre

Article réservé aux abonnés
A un mois et demi du scrutin, le premier débat télévisé entre pro et anti indépendance se tient ce mardi, à Glasgow. Revue des arguments des deux camps.
Les indépendantistes plafonnent à autour de 40% dans les sondages. (Photo Suzanne Plunkett. Reuters)
publié le 5 août 2014 à 16h13
(mis à jour le 5 août 2014 à 23h02)

Les indépendantistes en kilt jouaient gros mardi soir. A un mois et demi du référendum sur l'indépendance de l'Ecosse, le premier débat télévisé opposants les deux camps se tenait ce mardi à Glasgow à 20 heures locales (21 heures en France) –qui est aussi la date anniversaire de la capture du leader indépendantiste écossais William «Braveheart» Wallace à Robroyston, près de Glasgow, le 5 août 1305. Le débat était retransmis en ligne sur le site de STV, la chaîne de télévision écossaise.

Les indépendantistes auront fort à faire, car ils sont encore loin de pouvoir l'emporter le 18 septembre. Après avoir sensiblement progressé l'hiver dernier, le oui stagne. Selon les données compilées, fin juillet, par le Financial Times qui fait la synthèse de tous les sondages, 48% des 4 millions d'électeurs voteraient pour rester sous pavillon de l'Union Jack, contre 36% pour l'indépendance. Le camp du oui espère donc encore pourvoir convaincre les 16% d'indécis lors  du débat de ce soir.

Camp du oui

Le challenger

Le charismatique Alex Salmond, Premier ministre écossais (

First Minister

, c’est-à-dire président du Parlement semi-autonome) et président du Scottish National Party (SNP). Sorti vainqueur du tirage au sort désignant l’ordre de prise de parole, il sera le premier et le dernier à s’exprimer, ce qui peut jouer en sa faveur. Il a pour lui une facilité pour les phrases chocs et un tempérament rentre-dedans qui pe