Quelque 200 manifestants ont violé le couvre-feu dans la nuit de samedi à dimanche dans le quartier de Ferguson, dans le centre des Etats-Unis, secoué par depuis une semaine par des émeutes après la mort d’un jeune Noir tué par un policier.
Le gouverneur du Missouri, Jay Nixon, avait justifié l'instauration du couvre-feu à partir de samedi soir par le souci de «maintenir la paix» et «arriver à la justice» pour que soient établies les circonstances de la mort de Michael Brown.
Après l’entrée en vigueur du couvre-feu peu après minuit, environ 200 personnes se sont rassemblées dans la zone où Brown a été abattu le 9 août et ont refusé de se disperser, selon les médias locaux.
Des membres de la police antiémeute lourdement armés, soutenus par des renforts en transports de troupes blindés, ont fait usage de bombes fumigènes en progressant lentement pour disperser les manifestants. Malgré le caractère impressionnant de ces scènes, aucune violence n’a été rapportée.
Le couvre-feu a été annoncé samedi, au cours d’une conférence de presse mouvementée, souvent interrompue par le public.
«Ce n’est pas pour faire taire les gens de Ferguson, de cette région ou d’autres, mais pour contenir ceux qui noient la voix du peuple par leurs actions»
, a déclaré le gouverneur Jay Nixon (photo) en évoquant les émeutiers de la nuit précédente. Plusieurs magasins ont été pillés dans la nuit de vendredi à samedi.
«Nous voulons des réponses sur ce qui est arrivé la semaine derni