Sur ordre du ministère israélien de la Défense, la liaison ferroviaire Ashkelon-Sdérot longeant la bande de Gaza a été interrompue lundi après avoir été rétablie il y a moins d’une semaine. A priori, la mesure peut sembler anecdotique, mais elle ne l’est pas. Car l’Etat hébreu se prépare à toute éventualité dans la perspective de l’échéance du cessez-le-feu avec le Hamas qui était prévue lundi à minuit. Y compris à une reprise de l’opération «Bordure protectrice», même si cette éventualité n’est pas privilégiée.
Quelques heures avant la fin de la trêve de cinq jours, les négociations indirectes menées au Caire entre Israël et les organisations palestiniennes de Gaza patinaient encore, alors que les médiateurs égyptiens multipliaient les initiatives visant à convaincre les parties de prolonger l’accalmie.
Israël est prêt à aménager le blocus de Gaza à condition que le calme revienne, mais pas à le lever entièrement. En tout cas, pas tant qu'un contrôle international n'aura pas été mis en place sur les matériaux pénétrant dans l'enclave palestinienne. Le gouvernement israélien estime en tout cas que les exigences sécuritaires minimales ne seront pas satisfaites tant que le Hamas et les autres organisations palestiniennes n'auront pas désarmé. Dès lors, pas question de s'engager à renoncer aux «liquidations ciblées» et aux incursions militaires ponctuelles, comme le proposent les Egyptiens.
Quant aux Palestiniens, ils s’accordent pour exiger la levée du blocus de Gaza, ma