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Libération

Les Etats-Unis avaient tenté de libérer James Foley cet été

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Le journaliste américain avait été enlevé en Syrie en novembre 2012. Entre octobre 2013 et avril 2014, il avait été détenu en compagnie du journaliste français Didier François.
James Foley en 2012. (Photo Nicole Tung. AFP)
publié le 19 août 2014 à 23h41
(mis à jour le 21 août 2014 à 18h36)

Les ravisseurs de l'Américain James Foley avaient demandé une rançon de 100 millions d'euros pour sa libération, a déclaré jeudi le GlobalPost, l'un des employeurs du journaliste. «Le PDG de GlobalPost Philip Balboni confirme que la première rançon exigée par les ravisseurs de Jim Foley était de 100 millions d'euros», a déclaré à l'AFP un porte-parole du site d'informations américain.

Mercredi, Philip Balboni avait affirmé avoir été en contact, ainsi que la famille Foley, avec les jihadistes de l'Etat islamique (EI), qui selon lui, avait «exprimé au départ le désir de négocier» la libération de James Foley. Mais les négociations n'ont jamais avancé et les ravisseurs ont gardé le silence jusqu'à ce que la famille reçoive un message des ravisseurs les prévenant que leur fils allait être tué.

D'autre part, les forces américaines ont «récemment» effectué une opération pour porter secours à des otages américains détenus par l'Etat islamique en Syrie. Sans succès. Le Pentagone a révélé l'information mercredi, au lendemain de la diffusion de la vidéo montrant l'exécution de l'Américain James Foley. L'opération a échoué «parce que les otages n'étaient pas présents» dans le lieu repéré par les services de renseignement américains, explique la présidence américaine dans un communiqué. Ni la Maison Blanche, ni le Pentagone ne précisent toutefois l'identité ou le nombre d'otages concernés par cette opération.

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