Une avocate de Julian Assange a jugé «très difficile» mardi de savoir quand il quittera l'ambassade d'Equateur à Londres où il vit reclus depuis 26 mois, en raison du «grand nombre» de procédures judiciaires en cours. L'Australien de 43 ans, fondateur de WikiLeaks, a déclaré lundi qu'il quitterait l'ambassade «sous peu» et présenté un démenti implicite à des informations de presse indiquant qu'il souffrait de problèmes pulmonaires et cardiaques.
Mais selon l'avocate Jennifer Robinson, «il est très difficile de donner un calendrier» pour sa sortie de l'ambassade tant qu'il n'aura pas reçu la garantie de ne pas être extradé aux Etats-Unis. Il partira «dès qu'auront été négociées les conditions permettant à Julian de quitter l'ambassade avec l'assurance que l'asile politique dont il bénéficie, et qui le protège du risque d'extradition vers les Etats-Unis, sera respecté», a-t-elle dit au groupe audiovisuel public australien ABC. «Et ce n'est toujours pas le cas», a-t-elle ajouté.
Réfugié depuis juin 2012 à l'ambassade d'Equateur, il bénéficie depuis le 18 août de la même année de «l'asile politique». Julian Assange refuse de répondre aux convocations de la justice suédoise dans le cadre d'une enquête pour violences sexuelles dont il est accusé par deux jeunes femmes, craignant