A l’instar de Mohamed Deif, tous les cadres importants du Hamas, du Jihad islamique et des Comités de résistance populaire (CRP), une organisation gazaouie moins connue, savent qu’ils figurent dans le collimateur de l’Etat hébreu. Ce qui explique pourquoi la plupart d’entre eux disparaissent dans leurs bunkers lorsque les obus commencent à tomber. Au début de l’opération «Bordure protectrice», l’entourage de Benyamin Nétanyahou a laissé entendre que l’ex-«Premier ministre de Gaza», Ismaïl Haniyeh, et les membres de la branche politique du Hamas de Gaza ne seraient pas visés par des tentatives de «liquidation». Car Israël veut que l’enclave palestinienne continue d’être gouvernée d’une manière ou d’une autre après la fin de ce cycle de violence et que Benyamin Nétanyahou redoute une «somalisation» de l’enclave si les dirigeants politiques de l’organisation islamiste venaient à disparaître.
En revanche, les services israéliens ne cachent pas que les cadres des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, ainsi que des Brigades Al-Quds (Jihad islamique) seront assassinés si l'occasion se présente. Depuis mi-juillet, du simple transporteur de roquette au commandant d'unité, plus d'une centaine de personnes ont ainsi été tuées. Souvent grâce à des tirs aériens mais parfois au cours d'opérations menées par des mistarvim, des soldats déguisés en Palestiniens et parlant parfaitement le dialecte local.
Ingénieurs. La banque de d