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Libération

Contre l'Etat islamique, «nous irons vous chercher où que vous soyez»

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Les discours pour une intensification de l'intervention armée varient aux Etats-Unis.
publié le 23 août 2014 à 13h08

Un «cancer à extraire pour qu'il ne se répande pas». Un groupe terroriste «plus sophistiqué et mieux financé que tout autre groupe que nous ayons connu». Les dernières déclarations d'Obama et de son secrétaire à la défense, Chuck Hagel à l'égard de l'Etat islamique, après l'assassinat du journaliste James Foley, pourraient laisser croire que Washington se prépare à une intervention plus musclée en Irak, et à des bombardements en Syrie.

Les Etats-Unis sont prêts à «agir» en cas de menace quelconque contre l'Amérique, selon la Maison Blanche, a rapporté samedi le Wall Street Journal. «Si nous voyons un complot contre des Américains, une menace pour les Etats-Unis provenant de n'importe où, nous sommes prêts à prendre des mesures contre cette menace», a déclaré le conseiller adjoint à la sécurité nationale du président américain, Ben Rhodes, cité par le journal. «Nous l'avons répété plusieurs fois: si vous vous en prenez à des Américains, nous irons vous chercher où que vous soyez, et c'est ce qui va guider notre planification dans les jours à venir.»

Vendredi, la Maison Blanche avait également déclaré que des frappes aériennes en Syrie pourraient être nécessaires. Un responsable militaire américain a déclaré au même quotidien que la préparation de frappes contre des «objectifs très importants», comme des personnalités du mouvement, pourrait prendre entre «une heure à une semaine». «S’il s’agit des camps d’entraînement, nous pourrions le faire très bientôt», a-t-il ajouté selon le journal.
Ce qu’en disait la presse américaine, vendredi :

USA Today : «Aucune raison ne porte à croire que cette fois, l’intervention américaine sera un succès»

Selon William D.Hartung, chercheur au «Center for International Policy» sur les armes et la défense, dans un éditorial publié dans le quotidien américain Usa Today, «si le cours actuel des choses se poursuit,