Au cinquantième jour de l’opération «Bordure protectrice», Israël et les organisations palestiniennes sont tombés d’accord pour un cessez-le-feu à durée illimitée. Celui-ci a débuté mardi soir, peu après 19 heures locales. Négocié par les moukhabarat (renseignements égyptiens), le deal prévoit une accalmie totale sur le terrain d’une durée d’un mois en échange d’une large ouverture des points de passage contrôlant les accès de la bande de Gaza, ainsi qu’un élargissement de la zone de pêche dévolue à l’enclave.
Rancœur. Au terme du premier mois de calme débuteront des pourparlers portant sur le statut futur de l'enclave palestinienne, la reconstruction de son aéroport international détruit au début des années 2000 dans le cadre de la Deuxième Intifada, la mise en eau d'un port ainsi que la création d'un mécanisme de contrôle international des marchandises pénétrant à Gaza. Une exigence israélienne destinée à empêcher ou à ralentir le réarmement du Hamas et de ses alliés.
Dans ce cadre, l'Autorité palestinienne, qui avait été expulsée de l'enclave à la suite du putsch du Hamas en juin 2007, sera appelée à jouer un rôle puisque plusieurs centaines de ses hommes seront formés en Egypte afin d'assurer la sécurité aux différents points de passage de l'enclave. Et d'empêcher divers lanceurs de roquettes de s'approcher de la «barrière de séparation» longeant Israël.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le président de l’Autorité palestinie