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Libération

Le virus Ebola, plus facile à éviter que le paludisme

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Selon l'USAID, mieux informer les populations sur Ebola est la meilleure façon de vaincre la maladie, plus difficile à contracter que le paludisme.
Des membres de Médecins Sans Frontières (MSF) préparent un camp d'isolation pour lutter contre la propagation d'Ebola à Monrovia, au Liberia, le 23 août 2014. (Photo Stringer. Reuters)
par AFP
publié le 26 août 2014 à 13h08

Le directeur de l’USAID, l’Agence américaine pour le développement international, a affirmé ce mardi que l’Ebola était une maladie plus facile à éviter que le paludisme si la population était bien informée.

Jeremy Konyndyk, qui est au Liberia pour soutenir le combat contre l'Ebola qui a tué près de 1 500 personnes en Afrique occidentale, a déclaré que le fait d'enseigner aux gens comment se protéger eux-mêmes était la meilleure façon de vaincre la maladie.

«Comparée à la malaria par exemple, c'est une maladie bien plus dure à attraper. Mais bien entendu, elle est pire quand vous l'attrapez», a-t-il déclaré. «Alors, aider les gens à mieux comprendre comment ils peuvent éviter l'Ebola, est un élément essentiel pour contrôler cette épidémie», a poursuivi le directeur de l'USAID.

L'épidémie a provoqué une onde de choc depuis qu'elle s'est propagée depuis le sud de la Guinée au début de l'année 2014 et touchant quatre pays d'Afrique de l'ouest.

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