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Libération

Présidentielle en Afghanistan : le camp d'Abdullah menace de se retirer

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L'équipe du candidat Abdullah Abdullah qualifie de «plaisanterie» le processus d'invalidation des votes frauduleux lors de la présidentielle, entamé ce lundi en Afghanistan.
Le candidat à la présidentielle afghane, Abdullah Abdullah, le 11 juillet 2014 à Kaboul. (Photo Jim Bourg. Reuters)
par AFP
publié le 26 août 2014 à 10h43

L'équipe du candidat à l'élection présidentielle afghane Abdullah Abdullah menace de se retirer du processus électoral, si ses demandes concernant l'invalidation des votes ne sont pas acceptées, a annoncé ce mardi l'un de ses porte-paroles.

«Nous sommes finalement parvenus à la conclusion qu'ils (les membres de la commission électorale) ne nous écouteront pas», a déclaré Fazel Ahmad Manawi lors d'une conférence de presse à Kaboul, avant de lancer un ultimatum aux autorités électorales : «S'ils acceptent nos demandes d'ici à demain nous poursuivrons le processus, sinon, nous allons nous retirer et le considérer comme terminé».

La Commission électorale indépendante (IEC) a entamé lundi le processus d'élimination des bulletins de vote frauduleux de la présidentielle, plus d'un mois après le début de l'audit des 8,1 millions de voix du deuxième tour du 14 juin. L'objectif de l'ensemble du processus visait à éliminer les votes frauduleux, à départager les deux candidats rivaux Abdullah Abdullah et Ashraf Ghani, et à donner davantage de légitimité au futur président.

Un nouvel obstacle à la transition politique

«Les critères que nous avions demandé pour l'invalidation n'ont pas été retenus», s'est plaint Fazel