Le président François Hollande a refusé jeudi toute coopération avec le gouvernement de Bachar al-Assad pour lutter contre le «terrorisme» en Syrie et en Irak, appelant la communauté internationale à préparer une réponse «humanitaire et militaire» face aux jihadistes de l'Etat islamique.
Montée en puissance des jihadistes au Moyen-Orient, conflit en Ukraine, guerre à Gaza, chaos en Libye, épidémie d’Ebola: le président a fixé les grandes lignes de sa diplomatie dans un contexte international d’une exceptionnelle gravité.
«Assad ne peut pas être un partenaire»
«Le conflit (syrien) a débordé en Irak, pays déjà soumis aux divisions, aux conflits inter-religieux et à l'instabilité, si bien que l'Etat islamique s'est engouffré dans la brèche, parce que le terrorisme se nourrit toujours du chaos», a rappelé le président, lors d'un discours annuel devant les ambassadeurs français. «Une large alliance est nécessaire mais que les choses soient claires : Bachar al-Assad ne peut pas être un partenaire de la lutte contre le terrorisme, c'est l'allié objectif des jihadistes», a souligné François Hollande.