Plus d'1,6 million de personnes ont été déplacées par les violences en Irak cette année, dont 850 000 durant le seul mois d'août, au cours duquel les jihadistes ont étendu leur offensive, a rapporté ce vendredi l'Organisation internationale des migrations (OIM).
Le décompte de l'OIM inclut l'ensemble des personnes ayant fui les violences déclenchées par des insurgés sunnites dans l'ouest du pays, début janvier, puis par l'offensive lancée en juin par ces combattants menés par le groupe ultra-radical de l'Etat islamique (EI).
«La plupart des déplacés ont dû marcher pendant plusieurs jours pour atteindre des lieux sûrs», a rapporté Brian Kelly, coordinateur de l'OIM pour les situations d'urgence en Irak.
Une «crise sur le long terme»
«Nombre de leurs proches ont été tués ou enlevés par l'EI. Des groupes de personnes auraient été forcés par l'EI à sauter de falaises, et le sort d'autres personnes enlevées reste incertain», a-t-il ajouté.
La plupart de ces déplacés ont trouvé refuge dans la province autonome du Kurdistan, et celles de Ninive et Diyala, a précisé l'OIM.