Pas de recours à la force, une évaluation de la situation et d'éventuelles nouvelles sanctions décidées avec la communauté internationale. Face aux agressions répétées de Vladimir Poutine en Ukraine, Barack Obama continue à faire part d'une certaine réserve. Jeudi, le président américain a certes assuré que Moscou était responsable de la violence dans l'est de l'Ukraine, mais a refusé de parler d'une «invasion». Assurant que ce n'était là que «la continuation de ce que nous avons depuis plusieurs mois».
Un ton pour le moins mesuré qui a entraîné une salve de critiques, notamment dans le camp républicain. Le sénateur John McCain a souligné que les actions russes «ne pouvaient être décrites que comme une invasion militaire. […] Prétendre autre chose ne fait que renforcer l'univers orwellien qui est celui de Vladimir Poutine».
Provocations. L'impuissance avérée d'Obama face aux velléités guerrières de Poutine est une nouvelle fois pointée du doigt. En plusieurs mois de conflit en Ukraine, le président américain n'a jamais vraiment pu faire reculer son homologue russe, qui a multiplié les provocations. Après la catastrophe de l'avion de la Malaysian Airlines, Obama a su convaincre l'Europe de renforcer les sanctions économiques contre Moscou. Mais sans grand résultat.
Désormais, la prudence d'Obama semble faire débat au sein même de son administration. Jeudi, quelques heures avant que le président n'intervienne, l'amb