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Libération

Bamako et les groupes armés maliens continuent de négocier

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Les discussions se déroulent en Algérie, qui fait figure de médiateur.
Un convoi français près de Gao, au Mali, en novembre 2013. (Philippe Desmazes. AFP)
par AFP
publié le 1er septembre 2014 à 22h23

Le deuxième round de négociations entre Bamako et des groupes armés maliens s’est ouvert lundi en fin d’après-midi à Alger avec l’objectif d’amener la paix dans le nord du Mali, toujours instable malgré une intervention militaire internationale lancée en 2013 contre les islamistes.

La première phase des discussions s'était achevée le 24 juillet à Alger par la signature d'une «feuille de route des négociations». Le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra dont le pays assure la médiation a précisé, à l'ouverture de cette nouvelle rencontre, qu'il s'agissait d'une phase de négociations «substantielles». «Nous ne ménagerons aucun effort pour faire de l'étape d'Alger un temps fort dans la quête d'une paix juste et durable au Mali», a-t-il ajouté.

De son côté, le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop a assuré que le gouvernement malien s’engageait à «accepter et à respecter totalement et entièrement dans les meilleurs délais possibles», les accords qui seront adoptés, au terme de ces négociations.

L’enjeu est essentiel pour le Mali, plongé dans une profonde crise politico-militaire depuis l’offensive lancée en janvier 2012 par la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) dans le nord du pays. Cette crise a été marquée par la prise de contrôle du Nord par des groupes jihadistes alliés à Al-Qaeda, qui y ont évincé le MNLA. Si ces groupes ont été délogés en grande partie par l’intervention militaire international